Vive la plongée en toute liberté. La Cap d'Ail offre des possibilités de plongées du bord appréciables. Le long de la pointe Mala, j'ai aperçu une crète rocheuse avec des anfractuosités pleines de belles langoustes. J'ai fait cette plongée de jour et de nuit. De nuit, le corraligène est riche et colloré : éponges, langoustes, cigales et corbs. De jour, on aprécie en plus la petite faune de l'herbier.
Seul point faible du lieu : la colerpa taxifolia est omni présente. Est-ce vraiment un mal à la réflexion ?
Certes, le Musée océanographique a fait une belle connerie. Il est vrai que les plaisanciers mouillent n'importe comment sur les herbiers et ont transporté l'algue.
Cependant, je pense que le milieu s'adapte.
Celle que nous avons qualifié 'd'algue tueuse" comme pour faire oublier que nous étions seuls responsables de sa venue, s'intégre peu à peu dans le paysage marin.
La faune est toujours présente. L'herbier est beau. L'algue n'est finalement pas une tueuse mais simplement une plante parmis d'autres.
Il faut simplement éviter de répéter sans cesse les mêmes erreurs. Une meilleure réglementation de la plaisance et une multiplication des aires protégées sont des solutions. La caulerpa taxifolia s'est avant tout développée parce que milieu marin est affaibli par les activités humaines comme dans la rade de Villfranche.
Je pense qu'il faut créer le PARC NATIONAL DE LA RADE DE VILLEFRANCHE sur le modèle de celui créé en mer d'Iroise.
Bonnes bulles.
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