Carnet de plongées et de randonnées au bord de la mer, des rivières, des lacs et dans les espaces naturels protégés

27 juin 2007

GORGONES


Mai 2007 SHARM : vol au dessus de magnifiques gorgones géantes.

ENTRETIEN AVEC UNE SEICHE



Nous sommes au DRAMONT le 9 avril 2006. Je plonge avec un copain près de l'Ile d'Or. Le site s'appelle "l'Arche" en raison d'une voute rocheuse que l'on peut aisément traverser. En hiver, on voit fréquemment des chapons et un gros mérou à l'entrée de la cavité.

Ce jour là, nous avons eu le plaisir de converser longuement avec une seiche qui une proche cousine de la pieuvre et du calmar. L'animal est d'une curiosité sans égale.

Il suffit de l'approcher délicatement, de faire quelques gestes des doigts ou encore de faire des appels phare pour qu'elle vienne immédiatement vous inspecter. L'animal se prête volontiers au jeu et changera mille fois de couleurs pour discuter (du moins, je le pense...).

25 juin 2007

LE LIDO : LE RENDEZ-VOUS DES COPAINS




















Samedi 23 juin 2007. Nous avions initialement prévu de plonger sous le phare de Saint-jean. Malheureusement, la mer était trop forte pour envisager une telle plongée.

Aussi, nous avons finalement opté pour une solution de repli : le LIDO.

Le tombant ne présente pas la beauté de celui du phare mais la vie est bien au rendez-vous.

Le tombant est entièrement colonisé par le corail rouge. Au bas du tombant, on a eu le plaisir d'apercevoir un congre avec "sa"crevette barbier rouge. Plus loin, en direction de la pointe pilone (vers l'avion), on a rencontré une espèce d'hydroméduse et un oursin crayon. Ces deux espèces vivent en général à grande profondeur. Nous avons eu la chance de les voir par 46 mètres de fond.

En remontant, le spectable continue : passage furtif de marbrés, bancs de jeunes saupes, nudibranches (thuridile et Hepsilodoris villafranca ?).

Par contre, le lieu présente un certain nombre de dangers liés aux activités humaines. Attention aux filets de pêche mis de préférence n'importe où, aux "chasseurs" qui dégomment tout ce qui bouge et aux plaisanciers confondant souvent 3 et 30 noeuds... Bonne plongée.

22 juin 2007

CARAIBE PASTEL



J'aime passionnement les Antilles. La vie est l'image des plongées douce et belle. Tout est beau. les fonds sont pastels tandis que la terre comprend une incroyable differsité de biotopes allant de la savane aride aux forêts pluviales. Enfin, j'aime les créoles pour leur bonté, leur accueil et leur simplicité.

Si vous allez plonger en MARTINIQUE, je vous recommande vivement d'aller voir Rémy qui a un club de plongée au MARIN. C'est un amoureux de la mer et sa passion est contagieuse (PLONGEE PARADIS -LE MARIN).

UN STAGE LIMACES A CERBERE


Voici une Godive orange (Godiva banyulensis). J'ai rencontré cette magnifique limace à l'occasion d'une plongée sur la Côte Vermeille à la frontière espagnole au mois d'août 2006. C'est une petite portion de côte où une réserve naturelle marine a été créée en 1975.

On y rencontre une vie marine variée et abondante. J'ai notamment été frappé par l'adondance et la beauté des nudibranches.

Pour les naturalistes amateurs, le club de plongée de Cerbère organise chaque été des "stages bio" entièrement consacrés à l'étude de ces sympatiques petites bêtes.

18 juin 2007

BALLADE DANS L'ESTERON






Une petite randonnée au bord de l'eau (5 à 6 heures - Déniv : 500 Mètres ).

Nous sommes partis de Gillette (06), village situé à moins de trente minutes de Nice. La balise n°4 sert de point de départ à la randonnée. Au dessous du village, commence un intéressant sentier botanique qui mène jusqu'au hameau LA CLAVE situé au bord de l'Estéron. Les indications du sentier sont intéressantes. Elles présentent les principales plantes composant la flore méditerranéenne.

Arrivé à la CLAVE, nous avons pris sur la droite par un chemin de randonnée qui suit la rivière et un ancien canal. Puis, on a grimpé dans la forêt et la rocaille pour parvenir à Notre Dame du Brec, un superbe oratoire du moyen âge (voir photo). Il faut ensuite descendre vers le PONT DE LA CERISE (On peut se baigner sous le pont dans une très grande vasque).

On remonte ensuite jusqu'à COLLE BELLE et on rejoint enfin GILLETTE par un joli chemin traversant des vergers.

Cette ballade fait un cercle autour d'une montagne. Elle permet de traverser un grand nombre d'écosystèmes : garrigue, forêts de chênes, pinèdes, milieux humides, gorges, valons obscures et restanques abandonnées... Bonne ballade.

15 juin 2007

LA PATIENCE DE LA MER








Il s'agit de massifs de coraux en MER ROUGE. Ces photos ont été prises à SAFAGA ou SHARM en 2006. Les madrépores sont des colonies de minuscules animaux que l'on appelle des polypes. Ils construisent au fil des millénaires les formations coralliennes que nous aimons tant pour leur beauté et la diversité de leurs formes et de leurs couleurs. Ils sont cependant extrêmement fragiles. Aussi, faut-il faire attention à ne jamais les toucher. De même, il faut veiller à la qualité de l'eau car pour se développer, les coraux ont besoin de lumière.

14 juin 2007

UNE MEDUSE TRES MATERNELLE


Nous sommes au primtemps 2006. Alors que nous achevions une plongée au tombant de la pointe Madame dans la Rade de Villefranche (06), nous avons aperçu cette magnifique "méduse oeuf au plat" avec à l'intérieur des alevins de poissons (je pense des Chichards). Les petits poissons profitaient des jupes de la belle dame pour grandir à l'abri des prédateurs. Un bel exemple d'entre-aide sous la mer.

13 juin 2007

LA CREVETTE GRISE



J'ai pris cette photo étonnante une nuit de juillet 2006 à proximité de la Plage du FLORIDA (PROMENADE DES ANGLAIS). Nous achevions notre plongée dans quelques mètres d'eau quand cette belle crevette grise est apparue et s'est mise à courrir sur les petites dunes formées par le sable avant de s'enfouir à nouveau.

Je voulais partager ces quelques secondes d'éternité. Contrairement à ce que l'on pense, les fonds de Nice sont beaux pour qui sait voir. La beauté réside bien souvent dans le regard que l'on porte sur le monde.

11 juin 2007

LA PLAINE DES MAURES





Je vous emmène à travers la savane arborée des Maures. Le Conservatoire du littoral a acquis à deux pas du LUC quelques hectares de terrain pour les soustraire à l'appetit des bâtisseurs en tout genre. La ballade alterne savane, maquis, petits bois et marécages. En partant très tôt le matin, vous aurez peut-être la chance de croiser sur votre chemin la Cistude d'Europe en train de se réchauffer au soleil ou sa magesté le lézard ocellé. Cette ballade pour naturalistes en herbe est une ivitation au voyage.
Attention tout de même, il s'agit d'un site extrêmement fragile. Il faut respecter les sentiers et ne pas ramasser les tortues. La cistude est un animal rare tandis que la tortue d'Herman est en voie d'extinction en raison des incendies, de la disparition de son milieu et des ramassages. Les tortues ne peuvent jamais s'apprivoiser alors mieux vaut les laisser vivre en paix pour le bonheur de tous.

PASSAGE A SAINTE MAXIME





Je vous convie à une petite plongée aux abords du golfe de Saint-Tropez (83). J'ai visité deux sites : l'Arche et les Sardinaux. L'Arche se trouve à la sortie du Golfe. Il s'agit d'une succession de pyramides orientées Nord-Sud posées sur le sable. On peut observer de nombreux bancs de poissons ainsi que des chapons, des mérous et des murènes. Cependant, il faut reconnaître que la faune fixée a énormément souffert de la chaleur à l'été 1999. Ainsi, le coralligène a cédé la place à des algues. Le tout est donc assez terne. Il a en va de même du site appelé "Les Sardinaux" (vaste tombant orienté est-oeust avec un plateau de posidonies). Si les bancs de sars à tête noirs sont bien au rendez-vous, le tombant a été déserté par la faune à l'exception notable d'une grande cigale de mer (espèce protégée).

Il faut donc une fois de plus espérer que l'on saura préserver ce qu'il reste et favoriser la reconstruction du coralligène qui est le support de la vie des petits fonds.

7 juin 2007

UNE JOLIE MURENE


La murène (M. helena) a mauvaise presse. Elle effraie. On la pense aggressive. Apiscius raconte que les romains jettaient des esclaves dans bassins de murènes pour y être dévorés mais je pense qu'il ne s'agit là que d'une légende. En réalité, la murène est un animal inoffensif et craintif. si elle a la gueule ouverte en permanence, c'est simplement pour respirer...

POISSON CROCODILE


Ce poisson se camoufle de manière surprenante. Il chasse à l'affût immobile sur le sable ou dans les débris coraliens au pied du récif (comme sur cette photo). Les yeux sont couvert d'une sorte de paupière dentelée, qui se contracte quand la luminosité est faible et s'allonge quand elle est forte afin de régler l'intensité lumineuse sur la rétine. Pour le trouver, il faut être patient et attentif. La photo a été prise à RAS MOHAMED (SINAÏ) au mois de mai dernier.

MER ROUGE


WOODHOUSE REEF (TIRAN)

5 juin 2007

UN REVE DE PHOTOGRAPHE


Voici une baudroie. Nous sommes en juin 2006 au DRAMONT dans un site qui s'appelle "Le Village". J'étais sur le point de remonter quant une forme étrange a attiré mon attention. Le fond paraissait boursoufflé. En me rapprochant, je me suis aperçu de la supercherie: ce que je prenais pour un morceau de roche couvert d'algues était en fait un énorme poisson. L'animal en me voyant s'est mis à bouger son leurre fixé à l'avant de son énorme gueule. Attention danger ! J'ai pris une photo sans trop m'attarder et j'ai achevé ma plongée. Cela reste un beau souvenir tant ce poisson est étrange. Il présente un lien de parenté avec sa cousine des grands fonds: la baudroie des abysses.

TORTUES MARINES



Quelques images pour un grand moment de bonheur. J'ai vu ces tortures imbriquées (eretmochelys imbricata) à TIRAN au mois de mai 2007. C'est une espèce typique des récifs coralliens, où elle se nourrit de spongiaires, d'échinodermes, de mollusques, de crustacés et méduses. Il s'agit d'une espèce protégée. Malheureusement, ces tortues sont encore chassée dans certains pays pour la beauté de leurs écailles. N'en achetez jamais ! Elles sont très menacées selon WWF.

4 juin 2007

LES POISSONS NOMADES



Ces photos présentent toutes deux des barracudas. Cependant, la première a été prise au mois de mai 2007 dans le détroit de TIRAN (EGYPTE) tandis que la seconde, à la sortie du port de NICE sur un site que l'on appelle la "Vallée des Gorgones" au mois d'octobre 2006. Etonnant non ? Je pense que c'est là encore une manifestation du réchauffement planétaire. Ainsi, des espèces que l'on a rencontre habituellement dans mers chaudes viennent s'aventurer en méditerranée en plein automne.

Concernant la deuxième photo, je l'ai prise alors que je faisais une petite plongée seul entre midi et deux pour me rafraîchir les idées. C'était très impressionnant de voir cet immense banc de barracudas tourner autour de moi avant de disparaître dans le bleu.

UN REGARD CONTRE LA CHASSE



Cette photo date de février 2006. Je l'ai prise au LIDO à SAINT-CAP FERRAT (06) lors d'une plongée de nuit.

Je pense qu'elle donne à réfléchir tant le regard de ce poulpe (octopus vulgaris) paraît doux et intelligent (cliquer sur la photo, si vous en doutez).

Elle constitue à mes yeux un excellent plaidoyer contre la chasse sous-marine. Je ne trouve rien de beau ou d'intéressant à planter un harpon entre les deux yeux d'un animal inoffensif et immobile.

Théodore MONOD disaint justement qu'il est immoral de tuer par loisir. Je note que certaines espèces dont les mérous ont bien failli disparaître à jamais à cause de la chasse "sportive".

Avant de tirer, Messieurs, pensez que vous allez tuer un être sensible qui, comme vous, souhaite simplement vivre.

Chaque été, on voit débarquer sur les côtes une foultitude de gens venus tuer en masse de petits animaux avec leur matériel fraîchement acheté en grande surface : un masque, des palmes, un tuba et un fusil... Pourquoi tuer et non simplement s'émerveiller ?

A titre d'exemple, l'été dernier au LIDO, l'un d'entre-eux a tué un mérou par 20 mètres de fond. Le "chasseur" étant manifestement incapable d'aller chercher les restes de l'animal blessé, le mérou est mort après une longue agonie. Un club de plongée a vainement tenté de dénoncer ce délit aux autorités...

Les fonds se vident de leur faune et pourtant, nous ne songeons nullement à modifier notre comportement.

Enfin, je souhaite dire que l'argument relatif à la nourriture est inopérant : nous ne sommes plus des peuples de chasseurs-cueilleurs et il y a mille façons de se nourrir sans sadisme.

J'appelle à un arrêt définitif de la chasse sous-marine.