Cigales

Le 30 juillet 2007 PORT-CROS. En se promenant le long des rivages de l'île, on entend partout le chant strident des cigales. Sous l'eau, à condition d'être patient, on peut également apercevoir une autre "cigale" : Grande cigale de Mer. C'est une espèce protégée devenue raricisme du fait de la pêche.

Le Mérou brun à Port Cros

Le 28 juillet 2007 : La Gabinière à PORT CROS.

C'est une chance de plonger dans une aire protégée car on peut observer un grand nombre d'animaux parvenus à l'âge adulte et surtout leurs comportements et leurs modes de communication.

Le mérou brun (Epinephelus marginatus) communique avec ses semblables par des postures, des parades et des couleurs. La livrée du mérou est en effet très changeante.

Par exemple, la livrée noire dite argentée est typique des grands mâles en pleine activité sexuelle (photo n°3). Elle est particulièrement brillante lors des parades amoureuses ou agressives. De même, l'approche de face signifie l'agression, tandis que le corps incliné induit la soumission. Cette relation est particulièrement visible sur ces photos (photos n°1 et 2).

La livrée claire chez les individus de taille moyenne est visible lorsqu'ils nagent en pleine eau (photo n°4). Elle semble signifier que le mérou entend rester neutre et a pour objet de rassurer les autres mérous. L'animal signifie aux autres qu'il n'entend pas chercher querelle...

La site de la Gabinière est particulièrement intéressant. On sait depuis longtemps grâge aux travaux du G.E.M. que les mérous se regroupent au début de l'été dans certaines zones accidentées. Le but de ces rassemblements est la reproduction.

Durant cette période, on a possibilité avec un peu de patience d'observer l'étonnante parade nuptiale des mérous. Le mâle nage au dessus de la femelle. Ils effectuent ensemble une remontée rapide en spirale. La ponte se fait dans les derniers mètres avant la surface lors d'une accélération brutale.

Pour ma part, j'ai été heureux de constater que la population de mérous semble bien se porter grâce au travail du Parc et du GEM.

Alicia mirabilis

Le 19 juillet 2006. Vers le tombant du phare de Villefranche.


Dès que la nuit tombe, Alicia se réveille. Petite boule insignifiante le jour, cette anémone est splendide la nuit. Elle est couverte de cellules urticantes de couleur dorée. Ses longs tentacules ondulent dans le courant.

Sur cette photo, l'anémone commence à peine à sortir ses premiers tentacules.

La petite cigale

La petite cigale ? Pour la trouver, il ne faut surtout pas la chercher. L'animal est minuscule, timide et ne sort de son antre qu'à la la nuit tombée. J'ai cependant eu la chance d'apercevoir cette petite cigale au mois de septembre 2006 au CAP DE NICE.

LE LAC DE l'AGNEL - MERCANTOUR

15 juillet 2007. Randonnée au Lac de l'Agnel au départ de Castérino.

Cette ballade permet aux courageux de franchir tous les étages de la montage depuis les forêts de mélèzes aux ravines et aux lacs de haute altitude. Dans le vallon, je vous invite à vous à faire quelques brasses dans les vasques du torrent avec un masque de plongée pour y découvrir une multitude de tuites fario. Vous verrez peut-être le cingle plongeur remonter le torrent pour capturer des petits poissons.

L'étage suivant est celui de la marmotte. Son cri stident retentit dans toute la vallée.

En continuant la progression, on rencontre des chamois pour parvenir enfin au lac de l'Agnel (2.500 mètres) où vivent des hardes de bouquetins. La photo montre des étagnes et leurs jeunes. Pour ma part, je n'ai pas pu résister à l'envie d'aller voir sous la surface du lac.

J'ai été surpris par l'immense diversité des fleurs durant l'ascension : ce n'est pas étonnant dans ces conditions que l'on ait choisi le MERCANTOUR pour l'étude de la biodiversité en Europe. Durant plusieurs années en effet, des savants de toute l'Europe vont se réunir dans le Parc pour analyser et répertorier le vivant afin de dresser une carte précise de la biodiversité. Un travail passionnant à suivre sur ce blog...

Le Vinaigrier

Ballade du 11 juillet 2007. Le Vinaigrier fait parti des rares sites acquis par le Conservatoire du Littoral dans les Alpes-Maritimes. C'est un havre de paix juste au dessus de Nice. Il s'agit de l'une des dernières collines niçoises préservées de l'ubanisation où l'on peut admirer une forêt de frènes à fleurs (fait rare dans la région) ainsi qu'un intéressant système d'irrigation traditionnel.

En fait, comme le montre le dessin ci-dessus, il ne s'agit pas à proprement parler de puits mais plutôt d'un réseau de galeries souterraines dans lequel s'écoulent les eaux pluviales du Mont Vinaigriers. Les eaux sont ensuite filtrés à l'aide de petits bassins puis stockés dans des citernes. Ainsi, on pouvait cultiver des arbres fruitiers en l'absence de source : astucieux et écologique.

Le Tombant du Phare de Villefranche

Plongée du 10 juillet 2007. Les fonds de Nice sont souvent critiqués et c'est à tort.

Certes, il ya trop de filets de pêche, trop de bateaux, trop de pollutions. Cependant, il reste encore des endroits merveilleux tel que le tombant du phare de Villefranche sur Mer.

Il suffit de descendre les marches qui se trouvent sous le Phare pour arriver à la mer (attention tout de même, il y a plus de cent marches). On peut plonger le long d'une crête rocheuse qui conduit à un fond de sable jonché de roches couvertes de gorgones pour parvenir enfin au début du tombant situé à 45 mètres de fond. Il n'est pas rare d'apercevoir des mostelles, des gros mérous voir même des poissons-lune (Mola mola). Les roches sont truffées de murènes et de rascasses.

Les gorgones rouges et jaunes sont préservées. Il faut faire attention aux courants qui sont parfois surprenants. Par exemple, hier soir, j'ai remarqué que la houle était orientée plein ouest alors que le courant était plutôt à l'est. Ce site est également à éviter lorsque le temps est changeant car la remontée sur les rochers peut se révéler extrêmement périlleuse. En cas de difficulté, on peut toujours sortir de l'eau en direction de la rade de Villefranche mais il faut faire un long capelet. Prudence.

UNE ETOILE DANS LE SABLE

La sable est un écosytème surprenant. Il est si difficile de vivre dans un tel milieu que la vie a développé des procédés et des formes étranges pour s'adapter. Il s'agit de lutter contre le mouvement permanent du sable et de pallier l'absence d'abri. L'étoile de mer peigne vit enfouie dans le sable le jour dont elle imite parfaitement la couleur. Elle sort la nuit pour chasser des petits invertébrés cachés dans le sable.

LA VESSE (13)

La VESSE est un petit paradis pour ceux qui aiment plongée du bord sans contrainte. C'est une calanque à deux pas de NIOLON. Il faut s'y rendre très tôt le matin pour avoir une chance de se garer. On aperçoit notre Dame de la Garde dans les brumes du petit matin. Il est temps de se mettre à l'eau. La plongée consiste simplement à explorer des roches et notamment un très gros rocher en partie émergé. Ce jour là, j'ai pu notamment apercevoir un ver plat et une galatée. La faune est encore riche en dépit des multiples chasseurs, pêcheurs et autres empêcheurs de plonger en rond. A midi, lorsque le soleil se fait trop fort, je recommande vivement le merveilleux restaurant qui se trouve au fond de la calanque. Il y a toute l'ambiance de MARSEILLE. C'est un vrai moment de détente.